Cher·es partenaires et ami·es de Saint Germain en Transition,
Nous sommes toujours autant investi·es Élisabeth et moi dans le pôle R&D. Vous verrez que le nerf de la guerre nous a bien occupé ces derniers temps.
Nos excuses pour le manque d'actus depuis novembre. La présente lettre se nomme désormais "éco-système" et non plus "Ludo en Transition". La ligne éditoriale ne change pas : des informations sur la Recherche-actions.
En parallèle, l'association reprend l'envoi régulier de lettres d'informations concernant ses actions, à destination du grand public. Lien pour s'y abonner. Je vous copie tout en bas la dernière : ça foisonne !
Alors, c'est parti pour un pti tour dans les coulisses du pôle R&D ?
En novembre, le cadre logique nous avait permis de structurer le projet. Nous l'avons chiffré pour les 3 années à venir, avec toute la précision que l'exercice requiert, à base de tableaux croisés dans tous les sens, je peux vous dire que c'est pas triste. Résultat des courses : pour la première année, le projet nécessite 7 équivalent temps plein dont 2,8 étudiants et recherche, 2 pour les fonctions de pilotage et coordination et 2 en bénévoles / stagiaires).
Le budget s'élève à 215k€ en année 1, jusqu'à 334k€ en année 3. Les enjeux de contractualisation des personnes qui feront le job, en salariat ou prestation externe, ont été abordés dans le cercle cœur de l'asso (instance décisionnelle). Au moins au début, l'agilité permise par la prestation prévaut sur son surcoût par rapport au salariat. Le niveau de rémunération sollicité - confortable - est également un choix structurant et discuté.
Et puis nous l'avons raconté et schématisé, le projet, dans Saint Germain en Transition - Recherche-actions 2022-2024.
Une fois ce travail effectué, nous avons commencé à solliciter des entretiens avec des financeurs ou partenaires potentiels : la Banque des Territoires, l'Ademe, le Cerema, la Dreal, la CRESS, l'ANCT ou la BPI. Quand nous réussissons à en avoir, les retours sur notre démarche sont plutôt encourageants.
Des opportunités de collaborations s'esquissent. Certaines de ces institutions financent la transition à travers les collectivités, ce qui mobilise évidemment nos partenariats avec celles-ci, dont les temporalités ne sont pas les mêmes que les nôtres... Tout dernièrement, un contact à l'Ademe - référente sur le biomimétisme en France - nous a invité à répondre au dispositif CO3 sur la recherche participative, qui semble coller à notre démarche.
En parallèle, nous avons recensé les dispositifs de financement adaptésque à nous, notamment les fondations privées, plutôt nombreuses. Le bal des réponses aux programmes des fondations a été ouvert la semaine dernière avec la fondation Crédit Coop. Suivront les fondations Macif, Léa nature, Terre solidaire, groupe EDF... et également la demande de subvention de la mairie et du FDVA.
Depuis janvier, nous bénéficions d'un accompagnement offert par l'association Anciela - notamment par l'inénarrable Fanny Viry. C'est d'autant plus précieux qu'Anciela est un modèle très inspirant pour la transition territoriale.
Un des aboutissements du projet est l'animation d'une couveuse d'initiatives et d'activés économiques, dans le champ de l'ESS. Anciela le fait, et aussi d'autres structures, comme le 107, le pôle d'innovation sociale de Lyon, dont la démarche est très structurée et reconnue. Il se trouve que Saint Germain s'inscrit naturellement dans leur axe stratégique "Entreprendre pour les Territoires". Nous travaillons à un éventuel partenariat.
Nous regardons également de l'autre côté de la Saône, à Trévoux, où Valhorizon a développé des entreprises sociales, une start-up du territoire dans une logique d'éco-système (Dombes Innov, le 1/3 lieu le 96, etc.). Voilà là aussi une source d'inspiration aussi pertinente que proche géographiquement. De nouveaux rdv sont prévus pour imaginer les articulations avec St Germain, après une première accroche avec Armand Rosenberg, fondateur de Valhorizon (et aussi président de la Chambre Régionale de l'ESS)
Nous sommes bien sûr toujours partenaires de la Fabrique de Transition de Lyon et ses Régions, à travers laquelle nous figurons comme démonstrateur en territoire péri-urbain.
La thèse "Habiter 2050, le projet architectural comme outil de recherche contributive au service d'un territoire en transition". Ophélie a commencé sa thèse en janvier, elle prend ses marques. A grands traits, la première année donnera notamment lieu à un état de l'art d'expériences de transition, la poursuite du diagnostic du territoire, un suivi de près des actions et événements de l'association et de la commune.
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